Dernières sorties dans le Verdon
Jeudi 20 Août 2015
Les vacances touchent à leur fin. Durant l'été, j'ai pris quelques kilos (merci Ben & Jerry's) et surtout roulé par plaisir. Ce week-end, je ferai un crochet par le mont Ventoux avant de rentrer à Paris. Pour m'y préparer et ne pas être complètement à la rue sur les pentes du Géant de Provence, j'essaye d'accumuler un maximum de dénivelé depuis quelques jours. Gravir un col est un exercice très particulier qui demande une bonne gestion de l'effort. En montagne, on est constamment en prise, il n'y a donc aucune place pour la récupération. Au mois de Juin, je m'étais préparé aux 6 jours de Vars en passant énormément de temps sur le home trainer, enchaînant les exercices d'endurance de force. Cela m'avais permis de développer ma force bien sûr mais aussi une résistance physique et psychologique plus longue à l'effort.
Dans le Verdon, j'ai la chance de pouvoir travailler mon coup de pédale en montagne sur route. Autour de Montagnac, il y a en effet plusieurs côtes assez longues qui le permettent comme la montée vers Aiguines (6km à 5%), le col d'Ayen (7km à 6%) et la route des Crêtes (6,5km à 7%) que j'ai emprunté à plusieurs reprises cet été, mais aussi la moins connue côte du ravin de Mouère (5km à 6%).
C'est là que je me prépare pour le Ventoux depuis plusieurs jours. Cette côte de la Mouère a l'avantage d'aboutir sur une impasse ce qui limite la circulation. On y croise seulement les occupants d'un petit camping situé au bout du chemin et quelques amateurs de parapente. Je suis un peu étonné que ce lieu n'attire pas plus de touristes, car le panorama au sommet est exceptionnel ! Même mes potes qui habitent dans la région ne connaissaient pas son existence avant que je leurs en parle ; j'aurais mieux fait de leurs cacher car ils risquent maintenant d'aller me piquer mon KOM...
Pour préparer la longue ascension du mont Ventoux, j'enchaîne parfois la même côte à plusieurs reprises. Je n'aime pas particulièrement faire demi-tour sur route, mais cela permet d'accumuler du dénivelé sur peu de kilomètres. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui avec deux montées consécutives. Pour que l'exercice soit efficace, j'essaye de grimper à une allure régulière que je pourrai maintenir plus d'une heure sur les pentes du Ventoux et alterne les positions assis, debout. Les pourcentages de cette côte n'ont certes rien d'exceptionnels mais le revêtement en mauvais état accentue la difficulté en réduisant le rendement.
Demain, j'ai prévu de revenir une dernière fois pour profiter de la vue sur le lac et le plateau. Ces paysages vont me manquer...
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