Semi-marathon de Paris : une bonne reprise
Lundi 07 Mars 2016
La déception de mon semi-échec est (déjà) digérée. Certes, je ne suis pas parvenu à descendre sous les 1h30 comme je l’espérais, mais cette première course de l’année me laisse entrevoir une bonne saison 2016. Si le résultat me laisse forcément un peu sur ma faim, les motifs de satisfaction existent bel et bien. Malgré une préparation en dents de scie, perturbée par une blessure et forcément pas optimale en combinant plusieurs disciplines (vélo, ski de fond, football), le chrono est honorable. Retour sur mon tout premier semi-marathon.
Dimanche matin, c’est sous un timide soleil, au frais (3°) et au sec, que j’ai pris le départ, peu après 9h. Les premiers kilomètres se passent bien. Les jambes répondent présentes, le cardio monte gentiment et je dépasse de nombreux participants. C'est toujours bon pour le moral. Revers de la médaille, je perds du temps et brûle quelques cartouches à zigzaguer sur la chaussée. Les routes sont larges, mais le nombre élevé de participants, de grosses différences de niveau (à se demander ce que certains faisaient devant moi sur la ligne de départ…), et pas mal de voitures qui n’avaient pas été dégagées me forcent souvent à emprunter les trottoirs pour doubler. En m’éloignant de la fameuse ligne bleue, qui représente la trajectoire la plus courte entre le départ et l’arrivée (21,097km), je rallonge la distance… pour rien. À chaque kilomètre, entre le 1er et le 14ème, j’ajoute en moyenne 30 mètres pour le plaisir à mon compteur perso !
Malgré cela, je parviens à maintenir mon allure cible (4:15/km) sans trop de difficulté, grappillant même du temps régulièrement (36:35 à mon KM9). À Châtelet, je reçois le soutien de Maud qui a bravé le froid pour me voir courir. Une foulée est-africaine et un sourire pour la photo, un bisou de la main et je poursuis mon chemin porté par ses encouragements.
Jusqu’à Bastille, tout se passe bien, même si je commence à manquer de fraîcheur. Les relances en sortie de virage sont moins franches. Les kilomètres suivants seront plus compliqués. Je marque le pas. Le faux plat de la rue de Charenton me fait perdre les dernières secondes d’avance dont je disposais sur mon plan de course. Pour ne pas finir ce semi avec 22km au compteur, je m’efforce désormais de suivre la ligne bleue au sol. Une stratégie qui porte ses fruits, car je n’ai effectué "que" 50m en trop sur l’ensemble des sept derniers kilomètres. Mieux.
Je parcours les six derniers kilomètres un peu résigné. Je n’ai ni les jambes, ni la motivation pour m’arracher. Certains donnent tout et me dépassent sans que cela me sorte de ma torpeur. Mon esprit de compétition est resté au placard. Je suis scotché, incapable d’accrocher les roues baskets. Décevant. Je tourne à 4:30/km, bien loin des 4:17/km nécessaires pour passer sous les 1h30. Avec une grosse minute de retard, je n’essaye même pas d'accélérer dans le final. Je profite des derniers hectomètres pour remercier les très nombreuses personnes qui nous encouragent au bord de la route. Maud m’attend juste avant la ligne que je franchis après 1:31:20, à la 2135ème sur 37108 finishers. J’ai mis 80 secondes de trop mais aussi couru 470 mètres de plus que prévu.
Pour une reprise, je suis satisfait, même si je n’ai pas pris beaucoup de plaisir. Ces épreuves de masse ne sont sans doute pas faîtes pour moi. Ce semi aura été une bonne séance d’entraînement et m’a montré qu’il me restait encore du boulot si je veux être prêt le mois prochain pour le début de ma saison à deux roues. Mais ça, je le savais déjà... Maintenant, place au vélo!
2 commentaires
Thomas - Mardi 08 Mars 2016 à 07:13
Rico - Vendredi 11 Mars 2016 à 10:04
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