6 jours Cyclo de Vars : le bilan
Mercredi 15 Juillet 2015
J'attendais cette semaine dé vélo dans les Alpes depuis longtemps et me suis préparé durant de longs mois pour y arriver dans la meilleure forme possible. Un investissement que je ne regrette absolument pas tant je garderai un super souvenir de ces 6 jours. Avant de faire le bilan sportif de ma semaine, je me dois de commencer par saluer le très haut niveau de l'organisation.
Une organisation parfaite
L'épreuve existe depuis plus de trente ans et ça se sent. Tout est en effet réglé comme du papier à musique. Que ce soit lors de l'accueil des participants, le briefing quotidien pour présenter l'étape du lendemain (suivi d'un apéritif), les ravitaillements à différents endroits du parcours, l'assistance technique sur la route ou la cérémonie de clôture, les organisateurs m'ont bluffé par leur professionnalisme et leur disponibilité. L'inscription coûte pourtant moins de trente euros par jour mais ils n'ont n'ont rien à envier aux grandes cyclos que tout le monde connait. Soutenue par l'Office du Tourisme de Vars, une armée de bénévoles expérimentés s'affaire pour permettre le bon déroulement des 6 jours. Certains sont là depuis la première édition en 1983. Le succès de l'épreuve leurs revient également. Grâce à eux, j'ai pu me concentrer sur le vélo et uniquement sur le vélo. Heureusement car avec mon programme, j'ai eu largement de quoi m'occuper cette semaine…
Un programme à la hauteur de mes attentes
J'avais fait le pari de pimenter le parcours officiel en ajoutant plusieurs cols (Agnel par son versant italien, Granon, Bonette depuis Saint-Étienne-de-Tinée) et en roulant le mercredi (boucle des 3 cols), jour de repos pour les autres participants. En enchainant 6 sorties avec autant de kilomètres et de dénivelé, j'ai pu mesurer la difficulté que représenterait une participation à la Haute Route, le rythme d'une course en moins… Ce menu XXL m'a surtout permis de gravir certains cols qui méritaient vraiment le déplacement. Le Colle dell'Agnello ou le Granon sont vraiment de sacrés morceaux tandis que la boucle des 3 cols est magnifique. Je prévois d'ailleurs de la refaire l'an prochain, dans le sens inverse cette fois-ci.
Une première pleine de promesses
Cette semaine était pour moi l'occasion de découvrir ce qu'est le vélo en montagne, même si j'avais déjà eu un premier aperçu en 2014, lors de mon ascension du col d'Izoard. Malgré mon inexpérience, je suis très satisfait de ma performance au cours de ces 6 jours. Ni la succession des cols, ni la longueur des étapes, ni leur enchainement ne m'ont posé de réelle difficulté. J'ai terminé la semaine en bonne forme et sans fatigue excessive. Je sais désormais que j'ai le coffre suffisant pour participer à des cyclos en montagne ou un jour m'aligner sur la Triple Haute Route. J'ai également emmagasiné énormément d'expérience durant ce séjour sur la préparation, la gestion de l'effort et la récupération lors d'une épreuve de plusieurs jours.
Les enseignements à tirer
Je n'ai quasiment pas roulé à forte intensité cette semaine, l'épreuve n'étant pas chronométrée. Mais j'ai un peu souffert lorsque j'ai du suivre Frédéric et François dans la montée de Vars ou de la cime de la Bonette. Si sur le plat l'aspiration permet de suivre quelqu'un de plus rapide que soi, en montagne, on ne peut s'en remettre qu'à sa propre détermination et à ses qualités. Je sais maintenant que j'ai encore beaucoup de progrès à faire pour suivre les meilleurs quand la route s'élève. J'adapterai mon entraînement cet hiver pour être capable dans quelques mois de répondre à des changements de rythme ou des tempos plus élevés lors d'une course, l'objectif en 2016 étant de participer à ma première cyclo… et de bien y figurer évidemment.
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