6 jours de Vars - étape 4 : Granon et Izoard
Mercredi 06 Juillet 2016
Les jours se suivent et se ressemblent pour moi. Après une longue étape hier, j’avais prévu une grosse sortie aujourd’hui, tandis que les autres participants profitaient d’une journée de repos/pique-nique bien méritée. Direction Briançon pour deux ascensions mythiques : le Granon et l’Izoard. Si j’ai déjà grimpé ces deux cols par le passé, j’ai décidé de m’attaquer à l’Izoard depuis Briançon cette fois-ci, un versant (nord) que je ne connais pas qu’en descente. Je ferai donc la même boucle que l’année dernière, mais dans l’autre sens, avant bien sûr remonter sur Vars…
Pour rejoindre Briançon, j’ai repris le parcours de la première étape qui longeait la Durance. Une bonne mise en jambe avec notamment la côte de Champcella (3,5km à 7%). Contrairement à dimanche, où nous étions partis fort avec François, je démarre (un peu) plus calmement. Avec 2 cols HC au programme et la remontée sur Vars en plein milieu de l’après-midi, mieux vaut en garder sous la pédale. Durant deux heures, je me contente de tourner les jambes et profite de la vue exceptionnelle qu’offrent balcons de la Durance.
En arrivant à Briançon, je sens la pression montée. Le Granon, que l’on surnomme l’ogre du Briançonnais, m’a laissé un très mauvais souvenir de notre première rencontre. Je m’attends à souffrir mais je compte bien améliorer mon chrono minable de 2015 (807ème/1473 en plus d’1h10). Je ne me laisserai pas faire cette année !
Nos retrouvailles commencent par une bonne surprise. Ce matin, le col est fermé aux véhicules motorisés dans le cadre de l’opération "Cols Réservés Hautes-Alpes". Aucun moteur n’est dissimulé dans mon cadre, je peux y aller… Les premiers rampes sont terribles. Le revêtement ne rend rien et la pente flirte déjà avec les 10%. Il me faut moins d’un kilomètre pour dégainer mon plus petit développement (34x30). Je joue mon va-tout alors qu’il reste encore 10km d’ascension… All-in ! Ce col est une horreur, il ne vous laisse aucun moment de répit. Je n’arrive même pas à lever les mains du guidon pour accrocher mes lunettes sur mon casque. Mon GPS m’indique l’écart avec mon record personnel, je suis en avance. Je grappille seconde après seconde, minute après minute. Au prix de quelques relances en danseuse dans le final, j’atteins finalement le sommet en 57’33, à 297w de moyenne, soit 12’50 de moins que l’an dernier. Objectif atteint ! Il ne reste plus qu’à rentrer…
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