Analyse de puissance : Pra Loup Bernard Thévenet
Dimanche 16 Juillet 2017
Retour en chiffres sur ma troisième cyclosportive de la saison : la Pra Loup Bernard Thevenet.
Profil : montagne
Distance : 121,1km
Dénivelé : 3477m
Durée1 : 4:50:39
Résultat : 12ème
Forme et fatigue
Avec sept longues sorties consécutives dans les jambes, dont plus de 4h30 la veille (216 TSS), je n'ai pas abordé cette course dans les meilleures conditions. Mon CTL était certes élevé (192), un record pour moi cette saison, mais j'ai fini la semaine à Vars épuisé (-14 TSB) ; un niveau de fatigue où il est difficile d'être performant.
Puissances normalisée
Comme toujours, la puissance normalisée est relativement peu élevée pour une si longue sortie en montagne. Les descentes où la puissance est quasi nulle ainsi que l'absence d'effort violent (Vo2Max et plus)2 ont en effet tendance à réduire la NP. Avec 287 watts, on est loin de la Vélostar (329w) et du Tour de Cambridgeshire (328w), sur une durée il est vrai supérieure. Pour comparer, j'attendrai de participer à d'autres courses au profil similaire en 2018.
Puissance moyenne maximale 20'
Là aussi, je reste très en-deçà de ce que j'avais réalisé lors de la Vélostar (352w) ou au Tour de Cambridgeshire (367w), faute d'effort à Vo2Max pour « doper » le résultat. Sans surprise, je réalise mon CP20 (334w) sur la première ascension : le col d'Allos. Si je n'aurai pas su/pu accélérer dans le final, je suis quand même très satisfait d'avoir su/pu maintenir un niveau d'intensité proche de 85% sur la quasi totalité des ascensions.
Puissance sur les 4 ascensions | |
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Col d'Allos (57'42) | 322w |
Col des Champs (43'47) | 321w |
Col de la Cayolle (68'56) | 302w |
Pra Loup (20'38) | 325w |
Final
13ème au pied, je réalise une très belle ascension vers la station de Pra-Loup (6km à 6%) en compagnie de Nicolas Raybaud qui me permet d'aller chercher la 12ème place, reprenant 2'49 au coureur qui me précédait. 20'20 d'effort à 325 watts de moyenne, sous un soleil de plomb (32°), après 4h30 de course, une super performance pour moi. 45" me séparent du 11ème à l'arrivée, de quoi me laisser quelques regrets...
Distribution par zone et courbe de puissance
Contrairement à une course de plaine/vallonée, l'effort sur une cyclosportive de montagne est plus régulier, mais rarement très intense. En 4h50, je n'ai quasiment jamais visité les zones 5, 6 et 7 (moins de 6' cumulées). À l'inverse, avec plus de 2h30 en Z3/4 et 42' en Z2, j'ai passé beaucoup de temps dans cette zone « grise », exigeante, surtout dans des conditions aussi chaudes (30° de moyenne sur les deux dernières heures de course). Un type d'effort auquel j'étais bien préparé, physiquement et psychologiquement, avec mes longues séances d'entraînement au sweetpspot de cet hiver.
TSS & IF
287w de NP pour 376w de FTP me donne un facteur d'intensité (IF) de 75% et un TSS (Training Stress Score) de 282. Si l'IF est faible pour une course, le TSS élevé est révélateur de l'effort fourni. De retour sur Paris le soir-même, avec un trajet en train de nuit interminable, je ne prendrai même pas la peine de monter en selle le lendemain.
1 Les descentes n'étant pas chronométrées, mon temps officiel (sur les montées) est de 3:11:46.2 commentaires
Séb Masneuf - Mardi 30 Janvier 2018 à 13:19
Aurélien - Mardi 30 Janvier 2018 à 13:44
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