Analyse de puissance : Viking 76

Vendredi 13 Octobre 2017

Objectif atteint ! En terminant troisième de ma dernière course de la saison, la Viking 76, je monte sur la boîte pour la toute première fois. Un résultat presque inattendu, en pleine préparation « foncière » de la saison 2018.

Profil : vallonné
Distance : 149,4km
Dénivelé : 1341m
Durée : 3:47:40
Résultat : 3ème

Forme et fatigue

21h d'entraînement cumulées sur sept jours, une grosse semaine de HT à enchainer les séances de sweetspot, j'ai attendu la veille de la course pour lever le pied. En me contentant d'une séance d'Opener1 sur HT (61 TSS) samedi, mon TSB2 est repassé dans le vert (+3) pour la première fois depuis quinze jours. Alleluyah ! À défaut d'avoir réalisé la moindre séance intense ces trois dernières semaines, mon niveau de forme actuel (180 CTL3) devrait me permettre de suivre le rythme si la course n'est pas trop nerveuse.

Puissances normalisée

322w de puissance normalisée, pas mal pour un mois d'octobre, dans la continuité de la Vélostar (329w) et du Tour de Cambridgeshire (328w). Échappé dès le KM20, j'aurais passé la majeure partie de la matinée aux avant-postes, de quoi « gonfler » la statistique. Seules les 40' dernières minutes de course auront été (beaucoup) plus calmes, une fois l'écart creusé par le futur vainqueur d'une part, et sur nos poursuivants d'autre part.

Puissance moyenne maximale 20'

Comme souvent, je réalise mon CP20 (346w) au moment où la course va se jouer, entre les 10ème et 26ème kilomètres. Rien d'exceptionnel en soi, mais les 125km qui suivront ne seront pas de tout repos...

Courbe de puissance : activité vs 2017

Final

En ayant fait le trou avec nos poursuivants, et laissé filé le futur vainqueur, les 30 derniers kilomètres auront été les moins intenses de toute la journée pour notre groupe de trois, avec seulement 278w de moyenne. Dans le dernier kilomètre, ni une première tentative à 700m (20” à 650w) ni le sprint final (23” à 590w) ne me permettront d'aller chercher la deuxième place. Des performances relativement modestes qui ne m'étonnent guère, faute d'avoir travaillé ces filières dernièrement.

Distribution par zone et courbe de puissance

5'30 en Z7 (neuro musculaire), 14' en Z6 (anaérobie), 23' en Z5 (Vo2Max), soit 42' au dessus du seuil. En prenant les devants, j'aurais finalement brûlé moins de cartouches que sur la Vélostar par exemple (50' au dessus du seuil), mais passé plus de temps en Z3 (50') et Z4 (45').

Distribution par zone

TSS & IF

322w de NP pour 376w de FTP, on reste juste au dessus des 85% d'intensité (278 TSS). Contrairement à la Vélostar où il m'avait fallu plusieurs jours pour absorber la charge/fatigue, j'ai pu reprendre dès mardi matin mes séances de sweetspot.

1 Déblocage en français
2 Training Stress Balance : indicateur de fatigue
3 Chronic Training Load : indicateur de forme

2 commentaires

François - Vendredi 13 Octobre 2017 à 09:13

Impressionants tes chiffres !
Pour les épreuves de plat, il faudra travailler plus la puissance sur des temps courts afin d'avoir plus de chances au sprint. Je suis dans le même cas que toi... ^^'
(Petite erreur, tu mets 180 TSB, au lieu de CTL, valeur énorme en tout cas, je suis à 70 en ce moment)

Aurélien - Vendredi 13 Octobre 2017 à 11:39

Merci, c'est corrigé ! Difficile d'intégrer des séances à très haute intensité dans un plan d'entraînement prévu "seulement" pour des efforts soutenus (type montagne). Si faire du sweetspot tous les jours ne me pose pas de problème, j'ai besoin d'une journée de récupération dès que je fais un exercice à Vo2Max. Il faut malheureusement faire des choix...

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