Course FSGT du Val de Seine
Lundi 18 Septembre 2017
Pour la quatrième course de la saison, ma première en FSGT, nous avions rendez-vous ce dimanche avec François (venu passer le week-end à Paris) aux Mureaux, pour la course du Val de Seine. 105km, quelques bosses, temps sec, dix-huit motards pour nous escorter, tous les ingrédients sont réunis pour s'éclater.
Le départ neutralisé sur cinq kilomètres permet à la centaine de participants de finir de s'échauffer. Mais certains en ont visiblement moins besoin que d'autres. La course est à peine lancée que trois coureurs prennent la poudre d'escampette. Courageux ! Suicidaire ? L'avenir nous le dira.
Après un début de course (trop) timide, souvent plus proche de la queue que de la tête du peloton, je profite d'un enchaînement de trois petits coups-de-cul au KM20 pour voir comment les jambes répondent - elles vont bien, merci pour elles ! - et opérer un rapprochement. J'ai retenu la leçon de la Vélostar et du Tour de Cambridgeshire ! Même si je risque de laisser quelques watts à l'avant, je n'ai pas l'intention de connaître une troisième bordure cette saison…
Les trente kilomètres qui vont suivre n'auront pas grand intérêt. L'écart avec l'échappée se maintient autour d'1'30, tandis que quelques coureurs s'essayent au contre. Sans succès. Deux/trois équipes verrouillent la course sans difficulté en tête du peloton. Rien à voir avec du cyclosport.
Au KM50, c'est finalement François qui sera le premier à creuser un écart, parvenant même à rejoindre les trois fuyards matinaux au prix d'un bel effort "en solitaire"1 (plus de 20' à 330w de moyenne, excusez du peu !). Malheureusement pour lui, les échappés de la première heure ont déjà beaucoup donné. La côte de Septeuil (1km à 7%) au KM70 leurs sera fatale ; ils seront repris juste après.
Bien placé et plutôt en jambes (470w sur 2'30), je bascule avec les meilleurs. Nous sommes encore une quinzaine à trente kilomètres de l'arrivée. Nul doute que le vainqueur du jour se trouve parmi ceux là, car même si un groupe de vingt-cinq coureurs parvient à rentrer sur le plat, ils auront sans doute du mal à résister à la prochaine/dernière difficulté : la côte de Beule (2km à 5%), située au KM90.
Je suis prêt pour la grande explication, mais contre toute attente, le feu d'artifices n'a pas lieu. Ca monte au train (360w sur 1,3km). Personne ne veut la gagner cette course ou quoi ?! Heureusement, deux coureurs vont réussir à s'extraire et à secouer le cocotier. Après quelques secondes d'hésitation, je leurs emboîte le pas. Derrière, les choses se décantent également. Enfin ! Ils ne seront que cinq à revenir sur nous dans la descente. La victoire va se jouer à huit, à moins que…
À moins que deux coureurs profitent d'un moment d'attentisme pour se faire la malle à cinq kilomètres de l'arrivée. Derrière, on se regarde. Nous ne sommes que trois à assurer la poursuite. Personne ne veut la gagner cette course ou quoi ?! Le final tortueux profitent aux deux audacieux. La victoire s'envole. Grrr.
N'ayant pu repérer le final avant la course, je manque de repères dans les derniers hectomètres. Ce n'est qu'en voyant tous les autres accélérer à la sortie d'un rond-point que je comprends qu'il faut y aller. La ligne est située au sommet d'une bosse de 600m à 6%. Avec plus d'une minute à 560w, je ne m'en sors pas trop mal. Je franchis la ligne en cinquième position, un peu frustré, même si malade2, j'aurais sans doute signé des deux mains pour ce premier top 10 ce matin.
2 La prochaine fois, on évitera de sortir 3h en Vallée de Chevreuse la veille sous
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