Grand Prix de l'Escaut : une Classique "de transition"...
Samedi 18 Avril 2015
Sur le "Tour" de France, on entend parfois parler d'étape de transition lorsqu'une journée a été calme. En langage de journaliste, cela signifie que l'étape a été ennuyeuse et qu'il sera difficile d'écrire des articles avec aussi peu de chose à raconter.
Je ne vais pas vous le cacher, ce Grand Prix de l'Escaut aura été de loin la Classique la plus ennuyeuses à laquelle j'ai participé. 150km de plat, d'interminables lignes droites, du vent et... et puis c'est tout. À part la satisfaction de boucler ma 8ème Classique (et la barquette de penne à la bolognaise offerte très gentiment par les organisateurs à l'arrivée), je n'en garderai pas le moindre souvenir.
Heureusement, mon séjour en Belgique n'est pas terminé. Après une magnifique sortie hier sur le parcours de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, lors de laquelle j'ai pu vérifier que mes poignets n'étaient toujours pas remis de Paris-Roubaix, j'ai prévu demain de reprendre l'itinéraire de l'E3 Harelbeke. Ce sera certainement une journée plus intéressante que celle d'aujourd'hui avec pas mal de dénivelé et une succession de bergs à franchir (dont le Koppenberg en bonus). Un magnifique dimanche sous le soleil en perspective !
Et mon séjour ne s'arrêtera pas là car mardi je ferai escale plus à l'Est, pour prendre part à la Flèche Wallonne, une épreuve magnifique dans les Ardennes belges. Cette Classique n'était pas prévu à mon programme, mais avec le temps splendide annoncé cette semaine et un parcours parait-il exceptionnel, j'ai décidé de prolonger mon séjour de quelques jours. Si j'ai de la chance, je pourrais même rouler avec des équipes professionnelles qui reconnaitront les principales difficultés, comme le mythique Mur de Huy, à la veille de leur course.
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