J-1 avant ma première Classique flandrienne !

Vendredi 27 Février 2015

Goedendag iedereen (« bonjour à tous » en flamand),

Nous sommes bien arrivés dans les Flandres belges où nous séjournerons avec Maud jusqu'à dimanche. Maud m'accompagnera pour trois week-ends dans cette aventure. Comme elle n'a pas le permis, elle ne pourra pas venir m'encourager au bord de la route. Mais je suis très content qu'elle soit là (ma seule déception pour la Transju' étant de ne pas avoir pu partager mon immense joie avec elle) et que nous puissions découvrir la région ensemble. Comme me l'ont dit plusieurs amis cyclistes, participer à des cyclo permet aussi de voyager en amoureux !

Le jour se lève sur la campagne flamande

Pour ce premier week-end en Belgique, j'ai réservé un B&B à Heule, dans la banlieue de Courtrai. Ce B&B est installé dans une ancienne fabrique de lin qui a été entièrement rénovée mais dont l'architecture industrielle a été conservée, c'est très original (je ferai des photos demain mais nous sommes arrivés alors qu'il faisait déjà nuit). Durant deux mois, j'alternerai entre ce B&B et un autre situé dans la ville voisine de Kuurne, n'ayant pas trouvé d'établissement disponible pour m'accueillir tous les week-ends. Entre les cyclotouristes, les équipes professionnelles et les milliers de fans qui se déplacent pour encourager les coureurs, la plupart des établissements de la région sont complets plusieurs mois à l'avance pour les week-ends de Classique.

Notre B&B, une ancienne fabrique de lin rénovée

J'ai décidé d'établir mon camp de base à chaque fois dans la région de Courtrai (sauf pour Paris-Roubaix et Liège Bastogne-Liège) pour être le plus proche possible des villes départ, toutes situées à moins de 35 minutes en voiture. J'éviterai ainsi de trop me fatiguer pour m'y rendre le matin, une stratégie qui m'avait plutôt bien réussi pour la Transju'. Demain matin, je peux même y aller directement en vélo car le QG de l'organisation et les lignes de départ/arrivée sont situés à seulement 4km de notre B&B. Ca me fera un petit échauffement avant la course et un léger décrassage en rentrant : parfait !

La machine à vapeur de l'usine qui date de 1884

Sur toutes ces Classiques, le départ est « libre ». On part au moment que l'on veut dans la fourchette horaire prévue par l'organisation (entre 8h et 12h demain par exemple). J'ai prévu de prendre le départ vers 9h pour m'habituer à rouler le matin (il faudra partir encore plus tôt sur les longues classiques du mois d'Avril pour ne pas finir dans le noir), sauf si je perds du temps à remplir mon bulletin d'inscription rédigé exclusivement en flamand parait-il... Mais ils ne m'auront pas car j'ai préparé sur un petit papier une traduction en flamand de prénom, nom, adresse, numéro de téléphone, etc (je vous avais dit que j'avais tout prévu!). Ca m'évitera de me tromper de case et de devoir recommencer, ou pire, de demander à un Flamand de bien vouloir me traduire en français, chose quasi impossible dans la région d'après les retours que j'ai eu :-)

Le réveil est prévu à 7h30. Je ne vais pas me stresser à me lever plusieurs heures à l'avance (ça m'évitera aussi de réveiller Maud en pleine nuit) pour prendre une collation d'avant-course. Je réserve ça aux épreuves de 6h ou plus. Kuurne-Bruxelles-Kuurne étant la plus courte des Classiques (100km) et Omloop Het Nieuwsblad à peine plus longue (105km), je devrais mettre moins de 4h pour en venir à bout. Je partirai donc à jeun comme je le fais toujours sur ces distances en Vallée de Chevreuse, avec bien sûr des barres de céréales dans les poches pour me ravitailler en roulant. Je n'ai d'ailleurs pas prévu de m'arrêter aux ravitaillements, car j'ai suffisamment d'autonomie avec mes deux bidons pour rouler quatre heures. Mais entre ce qu'on prévoit et ce qui se passe réellement, il y a parfois un gouffre et/ou une gaufre (la tarte aux myrtilles locale servie à chaque ravitaillement). Je m'arrêterai donc peut-être pour prendre mes marques...

La suite demain soir, avec le résumé de ma toute première cyclo !

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